Nico Duportal guitare, voix
Pascal Mucci batterie, chœurs
Olivier Cantrelle claviers, chœurs
Alexis Bertein saxophone baryton, guitare acoustique, percussions
Sylvain Tejerizo saxophone ténor, percussions
Antoine Pozzo Di Borgo basse, choeurs

NICO DUPORTAL PLACE SON ANNÉE 2019 SOUS LE SIGNE DE LA REMISE EN QUESTION EN NOUS PRÉSENTANT DOG, SAINT AND SINNER SON SIXIÈME ALBUM, LE PLUS PROFOND DE TOUS.
Enregistré et masterisé en six jours par Franck Manceau puis mixé en Belgique par son ami Mathias Dalle, son titre reflète à lui seul les ambiguïtés humaines en pointant le doigt sur nos paradoxes. Nous sommes, en effet, tous confrontés au fait de passer tour à tour pour un “chien”, un “saint” ou un “pécheur” d’une personne. Ce disque marque, de surcroit, une étape importante dans le parcours de l’artiste. Accompagné par The Sparks (Pascal Mucci : Batterie/ chœurs, Olivier Cantrelle : Claviers/chœurs, Alexis Bertein :
Saxophone Bariton/Guitare Acoustique/Percussions, Sylvain Tejerizo : Saxophone Ténor/ Percussions, Antoine Pozzo Di Borgo : Basse/Choeurs), le chanteur-auteur-compositeur et guitariste d’exception aborde tous les registres qui, un jour ont construit son identité musicale. Ainsi, il fait sauter les frontières et donne libre cours à l’ensemble de ses envies. Entre soul métissée, rock’n’roll aux relents garage et country aux réminiscences tex mex, Nico porte ici aux nues des sonorités chéries depuis des années. En songwriter exigeant il n’hésite pas à sortir de sa zone de confort, tout en restant ouvert à de délicates collaborations. Pour preuve, il associe à son projet quelques-uns des meilleurs auteurs-compositeurs d’une avant-garde fidèle aux racines musicales américaines (de Don Cavalli à Mathis Haug en passant par Mig Toquereau, Alex Bertein, Thibault Ripault, Walter Broes ou le surdoué rocker franco-canadien Theo Lawrence). Il en découle des enregistrements, pris à bras-le-corps, qui nous prennent à la gorge et qui laissent indéniablement la marque d’une morsure céleste sur nos chairs endolories par tant de sensations inavouables. Evoquant aussi bien l’amour (“My promises land”, “Lost in her game”…), la route et l’éloignement (“Just a
rolling man”), Mavis Staples et ses messages de paix (“Keep on keepin on”), les mauvaises habitudes et la routine (“No change”), le doute (“Isn’t it wrong”), DOG, SAINT AND SINNER sait aussi nous replacer dans des contextes plus légers (“Time is money of love”). Des leçons de vie glanées tout au long d’une carrière qui, sous la tutelle de prestigieux artistes (Lynwood Slim, Big Jay McNelly, The Mannish Boys, Benoit Blue Boy…) a conduit Nico Duportal de l’Europe de l’Est à la Péninsule Ibérique ou de la Scandinavie à l’Australie en passant par le Mexique et les U.S.A où il se produit chaque année. La résultante de cette prise de position courageuse est un disque unique, en tous points accompli. Un éclat de fun et d’humanisme, proposé sous la forme d’un voyage musical dont chaque étape permet de faire sauter des murs de la honte conçus sous l’égide du protectionnisme. Offert avec autant de conviction que de foi, DOG, SAINT AND SINNER risque, en plus de changer la vie de son créateur, de modifier la perception de la votre. Ressemblant à un véritable labyrinthe de subtilités au sein duquel il fait bon se perdre, la carrière de Nico Duportal se décline depuis plus de 20 ans à tous les temps de la musique américaine. Un art que le chanteur-guitariste appréhende tel un exégète un soir de 1996, au détour d’un concert de Jimmie Vaughan… En ouvrant cet écrin (qui, comme ses deux prédécesseurs paraitra également aux Etats-Unis et au Japon), préparez vous en tout cas à plonger dans un océan de liberté.